Les soigneurs de la forêt: L'équipe du service forestier

19.08.2021

Son et lumière en pleine forêt… faut voir !

Le contremaître Pierre-Alexis Pochon, Michaël Hämmerli, Ryan Schneider et Brian Lucarella ont ainsi accompagné Claude-André Montandon qui intervenait pour la cinquième fois sur cet événement. « Je suis arrivé au Val-de-Travers en 1997 et on m’a sollicité dès l’édition de 2003 pour fournir du bois et d’autres prestations. On m’a aussi rapidement demandé ce qu’il était possible de faire ou non en forêt, notamment dans l’installation des œuvres. Le comité a toujours été sensible au fait de respecter la nature. Cela concerne par exemple les créations nécessitant de l’électricité pour faire du son ou de la lumière. Ce n’est pas toujours forcément compatible avec la faune et le milieu forestier. Certains artistes ont parfois aussi besoin d’arbres pour suspendre quelque chose ou l’intégrer dans leur projet. De fait, on est donc sollicités et intégrés dans le processus. » Le garde forestier participe d’ailleurs au repérage des lieux avec les artistes une année avant l’exposition. Il en profite pour encadrer les futures réalisations.

L'équipe du service forestier, de gauche à droite : Claude-André Montandon, Brian Lucarella, Ryan Schneider, Pierre-Alexis Pochon et Michaël Hämmerli.

« Cette fois, c’est l’idée d’Olivier Estoppey et son rhinocéros attaché à un arbre qui a suscité le plus d’interrogations. Quel poids maximal autorisé ? Les lanières utilisées sontelles sans risque pour le tronc ? Les machines permettant de hisser les accroches à quinze mètres de haut ont-elles accès facilement au lieu choisi par l’artiste ? Et ainsi de suite ! Ensuite, le service forestier est évidemment sollicité pour participer aux différentes mises en place des œuvres touchant au patrimoine boisé. On est toujours très content de faire quelque chose d’un peu différent et le contremaître Pierre-Alexis Pochon s’investit toujours particulièrement. » L’équipe doit également répondre aux différentes demandes en bois des créateurs. « On procède très simplement en établissant une liste précise de leurs besoins puis en passant commande à la scierie des Bayards. Chaque commande est ensuite distribuée sur le terrain par nos soins. » Une quinzaine de commandes sont faites par édition.

Kevin Vaucher / Courrier du Val-de-Travers