Des habitués qui reviennent d’édition en édition

19.08.2021

Au Plat de Riau, le coordinateur technique d’Art en plein air, Thierry Bezzola, peut compter sur une équipe de feu. Des piliers comme Carmelo, Pierre-André dit « blabla », Pascal, Jacques et François dit « kiki » côtoient la jeune garde de Môtiers emmenée par Valentin, Maxime, Alexia, Nicolas, Camille et Julien. « C’est un mélange très réussi d’une vingtaine de personnes et c’est beau de voir des jeunes se bouger pour cette expo. Il faudra que la relève s’investisse pour faire perdurer cette belle aventure dans le temps. » La semaine, quelques étudiants viennent donner des coups de pouce et se faire un peu d’argent de poche au passage. De quoi satisfaire tout le monde !

De gauche à droite : assis : Pierre-André, Thierry, Pascal, Jacques et Carmelo. Debout : Maxime, Nicolas, François, Camille, Alexia, Valentin et Julien.

Thierry Bezzola quant à lui est engagé depuis 2003 pour cet événement. « Au fil des ans, la plupart L’édition 2021 d’Art en plein air s’étend du 20 juin au 20 septembre. La cinquantaine d’œuvres exposées sont issues de l’imaginaire des artistes. Mais leur réalisation et leur mise en valeur demandent un savoir-faire que seuls des professionnels peuvent assumer. Ainsi, une bonne dizaine d’artisans ont été sollicités et se sont engagés auprès des artistes cette année encore. Nous vous les présentons dans cette série spéciale. Place à deux spécialistes du service et du tirage pour commencer. des artistes sont devenus des amis, je retrouve des habitués à la buvette d’édition en édition et c’est finalement une petite famille qui s’est créée ici. » En tant que point de restauration officiel d’Art en plein air, quel est le leitmotiv de ce lieu ouvert uniquement en période d’exposition ? « Faire découvrir notre magnifique région. Et aussi participer d’une certaine façon à la fête puisqu’il a fallu tout créer ici. C’est une belle création. » Le bruit entêtant du générateur ne gâche en rien les beautés naturelles du lieu. Il s’oublie vite tant cette « grande cabane » a de la gueule et que l’ambiance y est magnifique !

Kevin Vaucher / Courrier du Val-de-Travers